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Artistes•Sarker Protick

Découvrez les artistes derrière les livres

Autoportrait, 2020

Mon livre favori à l'atelier

Sarker Protick (né en 1986) vit et travaille à Dhaka, Bangladesh.

Lieu de vie et atelier — ensemble ou séparé ?
Ensemble. Mais l’école où j’enseigne fait aussi office d’atelier pour moi. Donc je divise. La plupart de mes travaux sont réalisés hors de l’atelier, comme je photographie beaucoup à l’extérieur — ce qui nécessite d’être en dialogue permanent avec l’espace physique, les personnes et le paysage. Mais quand je travaille avec de la vidéo et du son, je passe alors beaucoup de temps à l’atelier. Ces phases de montage se transforment souvent en longues périodes d’isolation.

As-tu un rituel quotidien ?
Tout ce qui est quotidien n’est pas vraiment mon fort. Mais généralement je vais marcher, je médite et prie.

– Quel est le premier livre d’art dont tu te souviens ?
Je crois que c’est Urformen der Kunst de Karl Blossfeldt, si je n’en oublie pas un autre…

– Quelle musique écoutes-tu en travaillant ?
Oh, il y en a tellement ! J’écoute de la musique tout le temps (Il y a Moon Beams de Bill Evans et Today and its gone de Carlos Cipa en arrière-plan au moment même où j’écris). J’écoute des styles différents, selon le moment de la journée.

– Quel est ton objet préféré à l’atelier ?
Quatre choses. Un prisme de cristal, une lampe lune, un livre et mon enceinte. Il y a peu de choses dans mon atelier. J’essaie de le garder aussi vide que possible.

As-tu toujours voulu devenir un artiste ?
Non, je n’y pensais même pas. Mais je crois que j’allais dans cette direction dans tous les cas, sans m’en rendre compte.

– À quoi ressemble une journée de repos ?
Idéalement, en compagnie d’amis. Comme je voyage beaucoup, un jour de libre dans ma ville est l’occasion de revoir mes amis, sinon je préfère rester à la maison, à regarder quelque chose.

Livres et objets