Claudine Doury (née en 1959) vit et travaille à Paris, France.

– Lieu de vie et atelier — ensemble ou séparé ?
Je n’ai pas d’atelier séparé. Mais une pièce-bureau qui me sert pour entreposer négatifs, tirages et scanners. Et une grande table en bois où je fais tous mes editings.

– As-tu un rituel quotidien ?
Je commence toutes mes journées par une séance de yoga.

– Quel est le premier livre d’art dont tu te souviens ?
Le livre de Robert Frank « Les Américains », qui a été une vraie révélation.

– Quelle musique écoutes-tu en travaillant ?
Je n’écoute pas de musique pendant que je travaille. La musique, quand j’en écoute, prend toute la place. Et dans ce cas, c’est Bach. Parfois, j’écoute Patti Smith, Christine and the Queens ou d’autres pour danser chez moi.

– Quel est ton objet préféré à l’atelier ?
La natte de ma fille Sasha, enfant, épinglée dans une boîte en verre.

– As-tu toujours voulu devenir une artiste ?
J’ai découvert très tôt que ce moyen d ‘expression qu’est la photographie était fait pour moi.

– À quoi ressemble une journée de repos ?
À l’ennui.
C’est bien pour cela que j’ai choisi de devenir photographe.
Pour ne plus connaître le repos.

Livres et objets