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Artistes•Raymond Meeks

Découvrez les artistes derrière les livres

Autoportrait : un dessin à l'encre et à la mine de plomb que ma fille et moi avons réalisé ensemble en 2007 quand nous vivions à Montana

Mon bureau d'éditing

Raymond Meeks (né 1963) vit et travaille à Ancramdale (NY), États-Unis.

Lieu de vie et atelier — ensemble ou séparé ?
J’ai presque toujours fait des images en réponse à mon environnement immédiat, à tourner autour d’un même endroit comme un chien attaché à un poteau. Je me trouve actuellement dans un espace de vie et de travail où je peux être en dialogue constant avec ma modeste collection de livres, mon travail en cours et mes derniers projets.

– As-tu un rituel quotidien ?
Je médite brièvement le matin et je fais de l’exercice (promenade à vélo, course à pied, randonnée) — les deux me sont essentiels. Sinon, j’évite la routine et les rituels.

– Quel est le premier livre d’art dont tu te souviens ?
Une monographie d’Alfred Stieglitz publiée par Callaway Editions pour le National Gallery of Art que mes parents m’ont offert lors d’une visite à Santa Fe, New Mexico, en 1990. C’est le seul livre de photographies que j’ai possédé pendant un long moment, je le connais par coeur.

– Quelle musique écoutes-tu en travaillant ?
Si je devais n’en choisir qu’une, ce serait surtout du jazz; Ornette Coleman, Robert Glasper, Cannonball Adderley, Lester Young, Milt Jackson, Coltrane, Miles Davis, Charles Mingus, Thelonious Monk. Mais aussi Van Morrison, Nina Simone, Anita O’Day, Mose Allison. Et pendant les sessions intenses d’editing, j’écoute aussi Thom Yorke/Radiohead et Kendrick Lamar, James Blake.

– Quel est ton objet préféré à l’atelier ?
Un bureau sur lequel j’écris, j’édite, je lis, tout en restant debout. Surtout, ne jamais s’asseoir : c’est l’ennemi.

– As-tu toujours voulu devenir un artiste ?
C’est la vie d’indépendant / artiste que je recherchais. Que je devienne écrivain, sculpteur, paysagiste, designer, cuisinier ou musicien venait presque après le souhait de pouvoir consacrer mes journées à être inspiré et à faire ce dont j’ai envie.

– À quoi ressemble une journée de repos ?
Sans les contraintes de l’emploi et les quelques rares échéances, il semblerait que toutes mes journées soient libres. Et pourtant, je suis en permanence en train de regarder, voir, faire…et à trouver des façons de payer pour ces jours-là.

Livres et objets