Catégorie: intimité















Rebecca Norris Webb
A Difficulty Is a Light
Comme un voyage à travers la lumière, Rebecca Norris Webb explore la géographie du deuil. Il s’agit de son premier recueil de poésie hybride, accompagné de photographies.
Premier recueil de poésie hybride de la poétesse et photographe Rebecca Norris Webb, A Difficulty Is a Light est ponctué par plus d’une douzaine de ses photographies, au ton lyrique et délicat. Ce livre explore la géographie de la perte – à la fois personnelle et environnementale – après le suicide de son seul frère restant, et la perte de son jumeau identique quelques années plus tôt. Coup d’oeil après coup d’oeil, Rebecca Norris Webb suit le monde changeant de la lumière, en commençant par Trieste en Italie, puis de Cape Cod aux Dakotas, et de la Nouvelle-Angleterre aux Carolines, pour terminer sur les migrations d’oiseaux dans le sud des États-Unis et le Nord de la France. Ce livre est comme une méditation sur les différentes sortes de jumelage : oiseaux et frères, deuil et migration, perte et lumière, badlands et côtes, mots et images, voir et rêver.
Concept, éditing et séquence : Cécile Poimboeuf-Koizumi
Graphisme : Cécile Poimboeuf-Koizumi, en collaboration avec Perrine Serre
80 pages
16 photographies
23,5 x 17 cm
Couverture rigide dos carré cousu
Français / Anglais
Date de publication : octobre 2024
ISBN: 979-10-96383-45-0
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Rinko Kawauchi
As it is
Rinko Kawauchi capture la simplicité des moments tendres et partagés, offrant à voir sa vie dans l’intimité et la douceur du temps qui se déploie.
Un ciel bleu. Une rivière scintillante. La naissance d’une nouvelle vie. Voici les trois premières photographies du livre « As it is » de Rinko Kawauchi. Avec ce nouveau travail, la photographe se replonge dans son univers personnel à travers des thèmes qui lui sont chers : la famille, la mémoire et le temps. Ce livre présente une succession de moments et gestes anodins — une toile d’araignée, un bol de riz, une petite main pointant à un insecte — et de moments plus importants — les premiers pas de sa fille, les sorties en famille, le décès d’un proche. Ce récit personnel est ponctué de photographies de la fenêtre de la cuisine témoignant du passage des saisons, de courts textes de Rinko Kawauchi dispersés dans la séquence ainsi que de nombreux va-et-vient entre intérieur et extérieur, avec toujours cette même proximité. À travers son regard unique, Rinko Kawauchi saisit avec simplicité la beauté éphémère des instants suspendus, et raconte l’histoire d’une famille ordinaire qui traverse la vie « comme elle est ».
Ce livre a été imaginé et réalisé en collaboration étroite avec la maison d’édition japonaise torch press.
Direction éditoriale : Nao Amino et Cécile Poimbœuf-Koizumi
Graphisme : Akiko Wakabayashi
Texte : Rinko Kawauchi
144 pages + 18 inserts de texte
113 photographies
18 x 23 cm
Couverture souple dos carré cousu avec jaquette
français / anglais
ISBN : 979-10-96383-17-7
Imprimé et relié au Japon
Date de publication : octobre 2020
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Katrin Koenning
between the skin and sea
Entre les ombres, Katrin Koenning dévoile avec délicatesse les liens et réseaux d’amour, de chagrin, d’intimité et de réparation
Couvrant trois années (2020-2023), between the skin and sea voit le jour à une époque de grands bouleversements collectifs. L’hyper-local se tient au centre de la scène – captées dans l’entourage immédiat de l’artiste, des histoires d’enchevêtrement, de relation, de connexion et d’intimité dévoilée. Se penchant sur les ombres, les photographies de Katrin Koenning montrent des réseaux d’amour, de chagrin, de parenté, d’abri et de réparation.
Elle a étudié la photographie documentaire au Queensland College of Art, à l'université Griffith (Brisbane, Australie). En quête d'intimité et d'interconnexion, le travail de Katrin Koenning est centré sur la pratique en tant que rencontre relationnelle. Dans ses images-dialogues, Katrin utilise des fragments et des glissements pour suggérer des espaces narratifs et des communautés fluides et multiples.
Éditing et séquence : Katrin Koenning & Cécile Poimboeuf-Koizumi
Conception graphique : Cécile Poimboeuf-Koizumi, in collaboration with Perrine Serre
188 pages
125 photographies
21 x 26 cm
Couverture souple dos carré cousu Otabind avec vignette embossée
Français / Anglais
Date de publication : novembre 2024
ISBN: 979-10-96383-48-1
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Seiichi Furuya
First Trip to Bologna 1978 / Last Trip to Venice 1985
En 1978, quelques mois après s’être rencontrés, Seiichi Furuya et Christine Gössler partent pour Bologne, et documentent leur premier voyage en super 8. Sept ans plus tard, ils retournent en Italie, mais pour Venise cette fois, qui sera leur dernier voyage.
En 1973, Seiichi Furuya quitte le Japon pour l’Europe à bord du transsibérien. Arrivé en Autriche, il s’installe d’abord à Vienne avant de déménager à Graz où il rencontre Christine Gössler en 1978. Très rapidement, il commence à la photographier, dans l’intimité de leur domicile à Graz mais aussi lors de séjours à l’étranger — en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie…et au Japon, leur destination la plus lointaine. Christine étudie l’histoire de l’art avant de travailler comme réalisatrice de programmes documentaires pour la radio. Après la naissance de leur fils en 1981, elle s’immerge dans le monde du théâtre. Alors qu’elle se dévoue à ses cours de théâtre, elle commence à montrer des signes de schizophrénie. Christine se suicide à Berlin Est en 1985.
Depuis la disparition de Christine, Furuya n’a cessé de revisiter son archive. Cette démarche se présente sous forme d’une série de cinq livres intitulés Mémoires, publiés entre 1989 et 2010, et de Face to Face, livre publié par Chose Commune en 2020. En 2018, Seiichi Furuya a retrouvé des bobines de films super 8 dans son grenier, dont une du premier voyage qu’ils ont fait ensemble quelques semaines après s’être rencontrés, à Bologne en 1978. Pour tenter de se souvenir d’un voyage qu’il a complètement oublié, Seiichi Furuya a réalisé des arrêts sur image à partir du film, cadre par cadre. Ces images ont donné naissance à la nouvelle série First Trip to Bologna 1978. À l’occasion de la publication de cette série, Chose Commune publie dans le même livre une nouvelle version de la série Last Trip to Venice 1985 que Seiichi Furuya avait auto-publiée en 2002. Ce travail présente une sélection de photographies du dernier voyage de Seiichi et Christine, avant que Christine ne se suicide.
Direction éditoriale : Cécile Poimboeuf-Koizumi
Design : Bureau Kayser
192 pages
122 arrêts sur images, 39 photographies
16,5 x 24,4 cm
Couverture souple dos carré cousu Otabind avec jaquette imprimée recto-verso
anglais / français / japonais / allemand
Date de publication : 10 mars 2022
ISBN : 979-10-96383-29-0
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Moe Suzuki
Sokohi
À la frontière entre le visible et l’invisible, Sokohi documente la sensation de la cécité qui s’installe, aussi bien que le pouvoir de l’imaginaire qui en résulte.
Alors que son père perd progressivement la vue en raison d’un glaucome, l’artiste Moe Suzuki commence à documenter leur quotidien à tous les deux. Les images ainsi créées se mêlent aux photographies de famille et aux photographies que son père a lui-même prises. À travers cette documentation riche, Moe Suzuki tente de montrer ce que les clairvoyants peuvent voir mais que son père ne voit pas, et d’imaginer ce que son père voit, mais que les autres ne voient pas.
De retour à Tokyo après le grand tremblement de terre de 2011, Moe Suzuki apprend la reliure en autodidacte. Elle commence alors une carrière d’artiste visuelle, privilégiant la photographie qu’elle mêle à des images d’archives et des illustrations. Son travail porte principalement sur des sujets tels que la vie en communauté, les personnes handicapées ou la spiritualité
Direction éditoriale : Cécile Poimbœuf-Koizumi
Graphisme : bureau Kayser
Texte : Moe Suzuki
150 pages
102 photographies
25,7 x 18,2 cm
Couverture rigide, reliure spirale
Anglais / Français / Japonais
Date de publication: Juillet 2022
ISBN : 979-10-96383-33-7
Ce livre est le lauréat de la 7e édition du LUMA Rencontres Dummy Book Award Arles 2021. Sa publication a été rendue possible par le soutien des fondateurs du prix : Les Rencontres d’Arles & LUMA Foundation.
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Christine Furuya-Gössler
Photographs (1978-1985)
C’est avec une distance presque énigmatique que Christine Furuya-Gössler capture son réel. Photographs (1978-1985) rassemble sept années de photographies, dévoilées pour la toute première fois.
Avant tout connue à travers les yeux de son mari Seiichi Furuya dont elle fut la muse, Christine Furuya-Gössler commence à photographier en 1978, lorsqu’ils se rencontrent.
Photographe du réel, elle offre à voir à travers une vision singulière son intimité et son rapport au monde. Christine Furuya-Gössler photographie sa famille, les moments de partage, de fête et ses voyages, tout en mettant à distance celui qui tente de saisir son personnage. La mélancolie palpable qui flotte dans les images laisse entrevoir son monde intérieur sans pour autant permettre de la saisir et la comprendre tout à fait.
Composé de plus de 120 photographies, Photographs (1978-1985) est un livre inédit, puisqu’il montre pour la première fois le travail de Christine Furuya-Gössler, qui n’a jamais été exposé, ni montré. Il s’agit donc de la première monographie, posthume, réunissant la production de la photographe sur une période de création de 7 ans, interrompue par son décès en 1985.
Conception graphique : Cécile Poimbœuf-Koizumi, en collaboration avec Perrine Serre
208 pages
129 photographies couleur et noir & blanc
17 x 24 cm
Couverture souple dos carré cousu Otabind
Français / Anglais / Japonais
Date de publication : juin 2025
ISBN: 979-10-96383-51-1
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Deanna Dikeman
Relative Moments
Dans l’album familial de Deanna Dikeman, les instants ordinaires incarnent des vérités universelles et sont source d’émerveillement quotidien.
Après avoir publié Leaving and Waving en 2021, qui présentait un extrait du travail de Deanna Dikeman, laquelle a documenté sa famille sur trois décennies, nous sommes heureux de présenter la série originelle dans un livre exhaustif de 300 pages : Relative Moments.
Dans Relative Moments, Deanna Dikeman chronique les moments ordinaires passés avec sa famille. Jardiner, découper un gâteau, remplir le bain des oiseaux, raccommoder un vêtement, tondre la pelouse ou encore cueillir la rhubarbe, c’est à travers ces activités que l’on découvre un quotidien qui passerait inaperçu autrement. Dans ce livre, qui a été généreusement édité et séquencé — 200 photographies au total —, l’attention ne se porte pas uniquement sur l’instant immortalisé dans une photographie, mais sur tous les moments qui composent l’histoire.
Si ce projet élabore une archive visuelle de la vie de famille de la photographe, il contient aussi des vérités plus grandes et plus universelles sur la culture américaine, sur le familier, et sur la source infinie d’émerveillement que nous procure le quotidien.
Concept, éditing et séquence : Cécile Poimboeuf-Koizumi
Graphisme : Cécile Poimboeuf-Koizumi, en collaboration avec Perrine Serre
304 pages
200 photographies
21.5 x 26 cm
Couverture rigide dos carré cousu
Français / Anglais
Date de publication : avril 2024
ISBN: 979-10-96383-41-2
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Seiichi Furuya & Christine Furuya-Gössler
Face to Face
La relation entre Seiichi Furuya et Christine Gössler est faite de regards croisés qui se répondent à travers 150 paires d’images prises sur sept années.
En 1973, Seiichi Furuya quitte le Japon pour l’Europe à bord du transsibérien. Arrivé en Autriche, il s’installe d’abord à Vienne avant de déménager à Graz où il rencontre Christine Gössler en 1978. Très rapidement, il commence à la photographier, dans l’intimité de leur domicile à Graz mais aussi lors de séjours à l’étranger — en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie…et au Japon, leur destination la plus lointaine. Christine étudie l’histoire de l’art avant de travailler comme réalisatrice de programmes documentaires pour la radio. Après la naissance de leur fils en 1981, elle s’immerge dans le monde du théâtre. Alors qu’elle se dévoue à ses cours de théâtre, elle commence à montrer des signes de schizophrénie. Christine se suicide à Berlin Est en 1985.
Depuis la disparition de Christine, Furuya n’a cessé de revisiter son archive. Cette démarche se présente sous forme d’une série de cinq livres intitulés Mémoires, publiés entre 1989 et 2010. En 2018, Seiichi Furuya retrouve des photographies prises par Christine avec un petit appareil de poche et un 35mm, et les trie pour la première fois en suivant l’ordre chronologique. En étudiant ses trouvailles, il découvre avec surprise que Christine tirait aussi souvent son portrait, dans les mêmes instants où lui la photographiait. C’est un vrai “Face à Face”, réalise alors le photographe. Cette nouvelle série est composée de 150 paires de photographies prises sur sept années — de leur rencontre au décès de Christine. Furuya considère ce dernier travail comme l’ultime chapitre qui clôturera les Mémoires, le travail d’une vie.
Direction éditoriale : Cécile Poimboeuf-Koizumi
Graphisme : bureau Kayser
168 pages
150 photographies
20,5 x 25,5 cm
Couverture rigide bodonienne, dos carré cousu, bords apparents
Français / anglais
Date de publication : 7 décembre 2020
ISBN : 979-10-96383-19-1
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Moe Suzuki
Sokohi
Ce tirage fait partie d’une série de 5 tirages de femmes photographes que nous avons publiées précédemment: Moe Suzuki, Clémentine Schneidermann, Mikiko Hara, Irina Rozovsky et Deanna Dikeman.
De retour à Tokyo après le grand tremblement de terre de 2011, Moe Suzuki apprend la reliure en autodidacte. Elle commence alors une carrière d’artiste visuelle, privilégiant la photographie qu’elle mêle à des images d’archives et des illustrations. Son travail porte principalement sur des sujets tels que la vie en communauté, les personnes handicapées ou la spiritualité
Archival pigment print
Hahnemühle Photo Rag® Baryta 315gms
Trous réalisés au laser
Taille de l'image : 19 x 13,3 cm
Taille du tirage: 29 x 20 cm
Le tirage est vendu avec un exemplaire signé de "Sokohi"
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Claudine Doury
Amour
Trente ans de voyage et de rencontres le long d’un fleuve russe, où Claudine Doury capture l’évolution des paysages, des générations et des traditions.
Récit d’une quête menée par Claudine Doury sur presque trente ans, Amour se déploie sous la forme d’un journal où se mêlent plusieurs époques. Le voyage de la photographe, entamé en 1991 sur les rives du fleuve russe, se poursuit en 1997 puis en 2018 : les générations s’y succèdent, les abords du fleuve s’y transforment et les traditions des descendants des Sibériens – s’étiolent.
Au cours de cette « odyssée », les liens patiemment tissés par Claudine Doury avec les familles et les paysages des rives du fleuve se fixent en images récurrentes à l’intemporalité troublante. En rassemblant ses photographies en noir et blanc et en couleur, mêlées à des images d’archives, cet ouvrage révèle le rapport profondément intime et sensitif de la photographe à un territoire et son histoire.
« Tout ce qu’ils savent, c’est qu’en hiver on voit des gens montés sur des rennes, originaires du grand nord qui font provision de blé, mais qui sont ces hommes et d’où ils viennent, les vieillards eux-mêmes l’ignorent. »
Anton Tchekhov, L’Amour est une région bien intéressante, Ed. Cent pages, 1989
Conception éditoriale : Cécile Poimbœuf-Koizumi
104 pages
70 photographies
19 x 25 cm
Couverture rigide dos carré cousu avec élastique
Français / Anglais
Date de publication : 14 novembre 2019
ISBN : 979-10-96383-15-3
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Masako Tomiya
Kito
Masako Tomiya, photographe originaire de la région de Aomori au nord du Japon, vit à Tokyo depuis quelques années. Un jour, elle apprend que sa soeur et sa belle-soeur – qui résident toutes les deux près de son village natal, attendent un enfant. Cette nouvelle est le point de départ d’une réflexion autour de l’identité, de la famille, de la transmission et du passage du temps.
« Kito » signifie en japonais « le chemin du retour ». Inversé, « Toki », le mot prend un tout autre sens: « temps ». Cette double signification met en regard les thèmes principaux de cette série poétique. Si la nature, transformée à travers les saisons, y est très présente, les figures humaines – représentées exclusivement par des femmes, le sont tout autant. Masako Tomiya se met en scène à travers des auto-portraits, et capture aussi des scènes de la vie quotidienne dans lesquelles apparaissent sa mère, ses soeurs et leurs nouveaux-nés.
« Que suis-je ? Qu’est ce monde ?
Ce sont des questions que je me suis posées, entre autres, au cours de ma vie.
J’ai longtemps erré, sans réponse, et quand je m’en suis rendu compte, les années avaient passé.
Était-ce le temps qui s’était écoulé, ou bien était-ce un souvenir onirique ?
Ce récit au-delà du temps, du sens, de ma propre conscience, est une observation de l’idée de « moi-même ».