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Artistes•Toshio Shibata

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Autoportrait

Mon objet favori

Toshio Shibata (né en 1949) vit à Kamakura (Japon), travaille à Tokyo et Yokosuka (Japon)

Lieu de vie et atelier — ensemble ou séparé ?
J’habite à Kamakura. J’ai un espace de travail à Tokyo et Yokosuka. À Yokosuka, je stocke mes oeuvres et je dispose d’une chambre noire pour le tirage noir et blanc. En dehors de mes déplacements en région pour aller photographier, c’est plutôt pratique d’être à Tokyo — j’y passe donc le plus clair de mon temps. C’est là que je m’occupe de toutes les tâches administratives. Maintenant que je fais principalement du tirage argentique couleur, j’ai aussi besoin d’une chambre noire pour faire du tirage couleur. Pour cela, j’ai un autre espace à Tokyo que je partage avec un ami. Je pars photographier, je fais des tirages et je les expose. Les différents espaces de travail sont importants pour chaque étape de ce cycle de travail. Je passe d’un endroit à l’autre selon la tâche qui m’occupe.

As-tu un rituel quotidien ?
A part les repas, je n’a pas de rituel particulier.

– Quel est le premier livre d’art dont tu te souviens ?
Un livre de Paul Cézanne que j’ai acheté quand j’étais au lycée. C’est la rencontre avec ce livre qui m’a donné envie de devenir peintre. Par la suite, j’ai étudié à l’Académie royale de Gand en Belgique. C’est à cette période que j’ai découvert un livre d’Edward Weston. C’est ce livre qui m’a poussé à changer de la voie : de passer d’une vocation de peintre à une vocation de photographe.

– Quelle musique écoutes-tu en travaillant ?
Du jazz et de la country, entre autres. Quand je développe dans la chambre noire, je n’écoute pas vraiment de musique.

– Quel est ton objet préféré à l’atelier ?
Une guitare Fender Telecaster. Je joue un peu de guitare acoustique depuis que je suis jeune mais avec le confinement l’année dernière (2020), je me suis remis à en jouer. Pour ne pas déranger les voisins, je joue de la guitare électrique avec un casque.

As-tu toujours voulu devenir un artiste ?
Depuis l’âge de 16 ans. Je fais partie de la génération des baby-boomers d’après-guerre, alors il a fallu que je décide rapidement de mon orientation. En première année de lycée, je me souviens avoir découvert des livres de Cézanne et Van Gogh dans une librairie de Shibuya (quartier de Tokyo) et avoir ressenti beaucoup d’émotion. Je n’ai jamais changé d’avis.

– À quoi ressemble une journée de repos ?
Je n’en ai pas vraiment. J’ai toujours aimé prendre mon temps alors tous les jours se ressemblent plus ou moins.

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